Des parcelles semées fin avril et début mai sont déjà en floraison.
Même si la partie n’est pas encore jouée, toutes les données convergent vers une récolte précoce pour le maïs fourrager. La première partie du cycle du maïs a été favorable à la culture, avec eau et chaleur sur pratiquement toute la région. Et les premières floraisons sont déjà en cours. Ce gain de précocité devrait impacter les dates d’ensilage. À la mi-août, il conviendra donc de suivre la maturité de la plante pour caler la date de l’ensilage, les données de terrain semblant prendre un peu d’avance sur les modèles prévisionnels. À Bignan (56), les semis du 24 avril sont déjà en floraison.
Idem dans le Morbihan et Sud Ille-et-Vilaine, pour des semis réalisés début mai. « En 2017, les floraisons étaient déjà précoces. On se situe à un niveau identique, voire plus précoce pour cette campagne, à date de semis identique », analyse Michel Moquet, ingénieur régional à Arvalis-institut du végétal. Avec des températures avoisinant les 30 °C dans l’est de la région, on se situe ces derniers jours dans des températures efficaces et optimales pour cette plante, qui bénéficie encore de l’eau des orages de début juillet. La présence de vent favorise le dessèchement « mais on n’observe pas de stress hydrique, même si à l’approche de la floraison, on amorce le stade sensible ».