À l’occasion des 20 ans de l’association Salers de l’Ouest, les adhérents ont fait un zoom sur l’installation, en se basant sur l’exemple de Thomas Hervagault, à Pocé-les-Bois (35). À son installation au 1er janvier 2017, Thomas Hervagault a racheté le cheptel, le matériel – les investissements des cinq dernières années avant la reprise avaient été faits en concertation avec le repreneur – et les stocks. Les 2 100 m² de bâtiments dont 1 000 m² de stockage de fourrage sont en location. Il vient d’investir 120 000 € dans une nouvelle stabulation de 900 m², pour accueillir 64 vaches. Un projet possible grâce aux aides et l’auto-construction « On n’a qu’une seule vie. Mon objectif est donc avant tout de dégager des gains de productivité au travail pour me dégager du temps libre et vivre de mon métier. Pour cela, je souhaitais améliorer le confort des animaux. Sans augmentation d’effectif, je voulais détasser le cheptel pour maintenir, voire améliorer les performances techniques du troupeau, tout en améliorant aussi mes conditions de travail », témoigne l’éleveur. Cet investissement réfléchi devait être réalisé dans les 5 ans de son installation et s’est tablé sur 120 000 €, plafond maximum des aides du PCAEA, financé par un emprunt à 100 %. Il a pu bénéficier de 45 % (25 % + 10 % JA + 10 % producteur viande bovine) d’aides soit 66 000 €. L’investissement est maîtrisé par l’auto-construction. Seules la maçonnerie et la charpente ont été sous-traitées. « La lutte des pas perdus » Cette stabulation est conçue en bipente en charpente, permettant une bonne ventilation avec différentes ouvertures. Thomas Hervagault a opté pour du béton banché, « solide, propre et facile à nettoyer ». Le bâtiment large de 30 m comprend une aire d’alimentation de 5 m. « Je lutte contre les…
Viande bovine : une moindre densité pour plus de productivité