Le Cheval breton à Lamballe pour son départemental

Lénaick Déniel (Société départementale d’agriculture), Patrice Ecot, Pascal Cousin et Lucie Marin (inséminatrice échographe à l’IFCE) accompagnent Ust Ar Mor, un étalon de 10 ans à la robe aubère. - Illustration Le Cheval breton à Lamballe pour son départemental
Lénaick Déniel (Société départementale d’agriculture), Patrice Ecot, Pascal Cousin et Lucie Marin (inséminatrice échographe à l’IFCE) accompagnent Ust Ar Mor, un étalon de 10 ans à la robe aubère.
Ce samedi 1er septembre, les Chevaux bretons costarmoricains seront à la fête au Haras de Lamballe.

Ça se bouscule au portillon. « Ce samedi, nous aurons 185 chevaux adultes, près de 300 animaux au total en comptant les poulains, au Haras pour le concours départemental. Pour 86 éleveurs présents. Des chiffres en hausse par rapport à l’année dernière », s’enthousiasme Pascal Cousin, président de l’association de promotion du Cheval breton des Côtes d’Armor. Tous les participants sont d’abord passés, en amont, par les 15 concours cantonaux du département. « Cette dynamique est à l’image de nos territoires, ruraux et conservateurs », apprécie l’éleveur de Paule. « Partout, on sent une vraie motivation. Et on voit surtout beaucoup de jeunes s’impliquer. Il y a de la relève… »

Parallèlement à cet engouement pour les concours, Patrice Ecot, à la tête de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), souligne aussi « une hausse du nombre d’inséminations de 25 % sur les Haras de Lamballe et Hennebont cette année ». Des chiffres qui comptent puisque le nombre de chevaux participants au National dépend du nombre de juments saillies. « Les Côtes d’Armor se sont ainsi vu confier 34 tickets », précise Pascal Cousin. Plus globalement, le contexte est « porteur » depuis deux ou trois ans tiré par une demande japonaise insatiable. La filière s’organise également pour « développer la semence congelée » pour servir des marchés à l’international (Chili, Brésil…).

Samedi à Lamballe, les éleveurs se retrouveront dans une ambiance bon enfant et pourront disserter de tout ça. Surtout, chacun rêvera de voir son animal décrocher la timbale ou plutôt un ticket direct pour la capitale en février prochain : « En effet, le concours départemental désigne chaque année les deux “Parisiennes”, la Trait et la Postière, qui auront l’honneur de participer au rendez-vous du Salon de l’agriculture en février prochain », rappelle Pascal Cousin.

En pratique :
Samedi 1er septembre, de 9 h à 18 h, au Haras de Lamballe. Entrée gratuite, buvette sur place. Accès libre à l’exposition de l’artiste égyptien Alaa Awad dans l’écurie d’art. Visites guidées du haras (7 € par adulte) à 11 h, 14 h et 16 h.


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