Le mois de juillet a été sec et les premiers signes de stress hydrique sont observés depuis la mi-juillet autour de la floraison. L’épisode pluvieux de fin juillet, juste avant le stade limite d’avortement des grains, va contribuer à maintenir le nombre de grains par mètre carré. Mais en absence de pluie, certaines parcelles continuent à dessécher. L’herbe jaunissait, le maïs commençait à sécher… Le mot sécheresse était de toutes les conversations. La pluie tant attendue est enfin arrivée, enfin presque partout. Car l’arrosage du week-end dernier n’a pas été généralisé. Elle a été beaucoup plus généreuse à l’ouest qu’à est de la région, variant de 3,4 mm à Dompierre-du-Chemin (35) à 56,2 mm à Melgven (29), pour le cumul de pluie tombée entre le samedi 28 et le lundi 30 juillet, selon les mesures des stations météorologiques de Paysan Breton, reparties dans 15 exploitations bretonnes. Maintien au nombre potentiel de grains Cette pluie arrive-t-elle trop tard ? Tout dépend du stade de la culture, assez étalé au vu des dates de semis pour cette campagne. « La grande majorité des parcelles bretonnes ont néanmoins fleuri entre le 15 et le 25 juillet. Cette pluie arrive en fin de phase de sensibilité au stress hydrique, qui s’étend de 10 jours avant la floraison jusque 3 semaines après ce stade », explique Michel Moquet, ingénieur régional Arvalis. Il relativise : « Mais même tardive, cette pluie est un bonus pour la plante, qui impactera le nombre de grains final en limitant les avortements et donc contribuera au potentiel grains. Pour les semis plus précoces, qui ont fleuri vers le 10 juillet, cette pluviométrie aidera au remplissage du grain. » Fort coup de vent pour la saison L’épisode de pluie du week-end dernier a été accompagné localement d’un coup de vent relativement…
Le maïs enfin arrosé a versé