Légumes et pondeuses font bon ménage

 - Illustration Légumes et pondeuses font bon ménage
L’emballeuse d’une capacité de 18 000 œufs/heure permet de gagner 1 h / jour pour le ramassage des œufs afin de pouvoir aller plus rapidement autour des cultures légumières.

Après leur installation en production de légumes biologique à Pleudaniel (22), Arnaud et Christelle Beauverger ont décidé de construire un poulailler de 6 000 pondeuses bio. Une production qui s’accorde bien avec les cultures légumières. Lorsque Arnaud et Christelle Beauverger se sont installés en reprenant l’exploitation familiale de Pleudaniel en 2011, les parents d’Arnaud avaient déjà converti les terres en bio depuis 2008. « Avec 21 ha, nous avons peu de surfaces, par conséquent nous devons mieux valoriser nos légumes, le choix du bio était donc une évidence. » Pour compléter la production légumière, ils ont construit un poulailler de 6 000 pondeuses biologiques avec un parcours plein air de 2,5 ha pour un investissement de 44 €/ poule. « Cet atelier nécessite environ 2 h 30 de travail par jour entre le ramassage des œufs et le suivi d’élevage. En 2014, nous avons investi 30 000 € dans une emballeuse d’une capacité de 18 000 œufs/heure, ce qui nous permet de gagner 1 h chaque jour sur le temps de ramassage des œufs. Un gain de temps non négligeable qui permet de concilier au mieux élevage et cultures de plein-champ. La mise en place des poulettes est calculée de sorte à ce que le vide sanitaire ait lieu vers mi-juin de l’année suivante ce qui permet d’épandre directement les fientes avant les plantations de brocolis », indique Arnaud Beauverger. [caption id= »attachment_36390″ align= »aligncenter » width= »720″] Arnaud et Christelle Beauverger accompagnés de leurs enfants, lors de la porte ouverte Innov’action en juin dernier.[/caption] Diversifier les cultures La surface de l’exploitation nécessite de diversifier les cultures au maximum afin d’assurer une bonne rotation. Plusieurs espèces sont cultivées : crucifères, alliums, courges, artichauts… Certaines de ces espèces nécessitent une rotation sur 5 ans. « Nous produisons plus de 13 légumes différents que nous livrons…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article