Au Gaec de Roscaday, le nouveau bâtiment a été dimensionné pour 160 vaches à la traite et pour faciliter le travail au quotidien. A découvrir jeudi 6 septembre.
Au Gaec de Roscaday à Séglien (56), le nouveau bâtiment a été inauguré le 23 décembre 2017. Les associés attendaient ce moment avec impatience. « Lors de mon installation, j’ai repris un élevage de 70 laitières à 2 km du site de l’exploitation familiale. Mais, par manque de place, il n’était pas possible d’opérer aussitôt la fusion des deux troupeaux », raconte Vincent Boscher. Pendant un an, il a donc fallu continuer à traire sur les deux sites le temps de mener à bien le projet de stabulation. « C’était le double de travail. En cumulé, nous passions huit heures par jour en salle de traite », poursuit Alain Boscher.
Simple-équipement pour pouvoir traire seul
Heureusement, depuis que tous les animaux en production ont été rassemblés sous le même toit et la nouvelle installation mise en service, le quotidien a bien changé. Grâce à cette 2 x 24 postes TPA (DeLaval), la traite ne réclame plus que deux heures et demie par jour. « Nous avons opté pour le simple-équipement pour pouvoir traire seul le week-end ou quand les salariés sont absents : ainsi, on ne subit pas la cadence de la machine. Cela allait aussi dans le sens d’une installation plus en longueur –en double-équipement, nous aurions sans doute choisi une 2 x 16 — permettant de mettre davantage d’animaux par lot sur les quais. Or, limiter les temps de déplacement des animaux va ans le sens d’une traite plus rapide », expliquent les éleveurs.
[caption id= »attachment_36616″ align= »aligncenter » width= »720″] Les associés ont opté pour une installation 2×24 postes TPA simple-équipement.[/caption]
L’ensemble du projet a coûté environ 800 000 €, tout compris (terrassement, bâtiment, fosse, salle de traite, nurserie…), dont 51 000 € d’aides au titre du PCAEA. Cette enceinte a été réfléchie pour offrir « de bonnes conditions de travail ». Pour gagner du temps, l’aire d’attente est conçue sur un couloir d’exercice et une zone qui aurait pu accueillir des logettes supplémentaires. « Ainsi, pas besoin de laver le parc puisque le racleur vient jusqu’à la salle de traite. Le pare-bouse et la stalle avec peu de poteaux intermédiaires vont également dans le sens d’un nettoyage plus rapide. »
Porte de tri
Dans l’enceinte, entre les deux couloirs d’alimentation, les 115 vaches passant actuellement en salle de traite profitent de 161 places de logettes- matelas. « Nous avons abandonné la paille pour une question de tenue du fumier et de facilité d’entretien : sur matelas avec un peu de farine de paille, nous passons moins d’une heure par jour à entretenir les logettes. » Il y a aussi désormais une place par vache au cornadis. « C’est plus simple pour réaliser les échographies par exemple. » La porte de tri en sortie de traite est également bien utile pour trier un animal à soigner ou inséminer. « A chaque poste en salle de traite, il y a un bouton pour commander la séparation d’une vache si on ne l’a pas déjà programmée au bureau sur le logiciel. »
Brumisation maison en soutien des racleurs
Porte ouverte : Le Gaec reçoit le public, jeudi 6 septembre, lieu-dit Roscaday à Séglien. Contact : Ets Thomas (Neuillac) au 06 76 96 80 60.