Dans les secteurs arrosés de Bretagne, de nombreux maïs dépassent les 3 mètres de haut. Les rendements s’annoncent exceptionnels. Relever la coupe permettrait d’augmenter la concentration énergétique des ensilages.
Deux essais d’Arvalis-Institut du végétal révèlent que la teneur en amidon augmente de 10 % pour une fauche à 55 cm et augmente sa teneur en MS de 2,6 points. En cas de difficulté pour atteindre le stade optimal de récolte en fin de saison, le relèvement de la barre de coupe peut permettre de récolter un fourrage plus sec, ce qui limitera les risques d’écoulement de jus.
Les valeurs azotées estimées pour les cinq variétés étudiées varient peu. Entre un maïs fourrage coupé à 15 cm et à 55 cm, le supplément est de quelques grammes de PDIN et PDIE par kilogramme de matière sèche. La valeur énergétique par contre est augmentée d’environ 0,05 UFL pour un fourrage récolté haut dont la valeur sera souvent comprise entre 0,95 et 1 UFL/kg MS.
Des études américaines sur des vaches laitières montrent que la substitution directe d’un maïs fourrage coupé à 15 cm par un maïs coupé à 55 cm augmente nettement le risque d’acidose. La production laitière augmente de 1,4 kg/jour mais le TB diminue de 3 g/kg ; le TP n’est pas modifié. Les simulations réalisées sur des fermes types aux États-Unis ont également montré que la quantité de lait produite par hectare de maïs fourrage diminue de 3 % en moyenne en relevant la hauteur de coupe.
FJA
Maïs US bien différents de nos maïs bretons; aucun intérêt ces chiffres au final de l’article… Il n’existe pas 1 maïs mais 1 grande diversité de profils de maïs…