Les nouvelles méthodologies permettront prochainement d’identifier précisément la source des contaminations bactériennes des huîtres, en amont des cours d’eau. Un prélèvement bactérien dans une huître contaminée, une analyse en bonne et due forme et le responsable de la pollution sera démasqué. La signature bactérienne parlera. Il suffira de la comparer à celles des sources potentielles repérées (et pareillement analysées) en amont des cours d’eau : rejets industriels, d’assainissements non collectifs, de plaisanciers ou d’élevages. Si les typologies bactériennes d’Echerishia Coli sont les mêmes dans les coquillages et à la source, le coupable pourra être tenu pour responsable des éventuelles intoxications alimentaires. Et surtout prié de régler le problème. « La spectrométrie permet d’obtenir une typologie, un peu comme un code barre, qu’on va comparer à celui des bactéries collectées en amont pour mettre en évidence des similitudes », résume Olivier Sire, chercheur à l’Université de Bretagne Sud partenaire du projet, intervenant à l’assemblée générale de Cap 2000. Origine humaine L’origine supposée est souvent humaine ou porcine (élevages, sangliers?). Les premiers résultats attendus pour la fin 2018, permettront d’en savoir plus. L’enjeu est important. Même si la qualité bactérienne des eaux s’est améliorée ces dernières années, elle reste fluctuante en fonction des bassins versants….
La pollution bactérienne de l’huître mieux tracée