« Plusieurs centaines de producteurs sont entrés dans la démarche, en Bretagne, Auvergne-Rhônes Alpes, Hauts de France et Pays de la Loire », indique Marcel Denieul. Exclusivement des adhérents de la coopérative Sodiaal. « Nous voulons convaincre de nouveaux acteurs. Nous avons présenté notre démarche aux entreprises de la région. Les services marketing semblent déstabilisés. Ils ont l’habitude que ce soit eux qui créent de la valeur et pas nous, producteurs. Cela ennuie visiblement certains… Nous rencontrons également des responsables de GMS et de la restauration hors domicile. La grande distribution n’est pas opposée à vendre le lait plus cher mais elle exige un retour direct aux producteurs. Faire apparaître la plus-value sur la facture ne leur semble pas une garantie suffisante. Dans cinq ans, nous espérons que 40 % du lait breton répondra à des critères de qualité (bio, haute valeur nutritionnelle, pâturage….) ». 13 cts de plus par litre Dans l’immédiat, Sodiaal vend sous l’appellation « Les laitiers responsables » ce lait de pâturage, également certifié sans OGM (vaches nourries sans aliments génétiquement modifiés). Le litre est vendu 13 centimes de plus en rayon. 5 ct sont partagés entre le transformateur et le distributeur et 1,5 ct revient au producteur engagé dans la démarche. Le reste de la plus-value est partagé entre tous les adhérents de la coopérative….
Où en est le lait de pâturage ?