Le concours national de la race parthenaise débutera la journée des races à viande, le mardi 11 septembre. La race connaît aujourd’hui un fort développement.

Chaque année, la Parthenaise rassemble 250 animaux pour son concours national. Cette année, les responsables de l’OS (organisme de sélection) de la race ont souhaité organiser ce concours dans le cadre du Space et n’auront de ce fait que 70 places. « La sélection a été très ardue pour retenir les 70 animaux qui proviennent de 39 élevages sur 6 départements », constatent-ils. Sur ce salon, en plus d’une morphologie exceptionnelle, les animaux doivent afficher d’excellents index. En moyenne, les bovins de race parthenaise inscrits présentent un index sevrage (Isevr) de 107, un index valeur maternelle (Ivmat) de 107 et un Isu de 109.

Effectifs multipliés par 7 en 30 ans

Originaire des Deux-Sèvres, la race connaît aujourd’hui une augmentation de ses effectifs. « Alors qu’il ne restait plus que 7 000 naissances à la fin des années 80, le nombre est passé à 48 000 aujourd’hui », chiffre Vincent Loiseau, directeur de l’OS Parthenaise. En Bretagne, les effectifs sont en hausse mais restent assez faibles avec 260 naissances en race pure sur 2017 en Ille-et-Vilaine, 230 en Côtes-d’Armor, 180 dans le Morbihan et 70 dans le Finistère. 80 % des effectifs sont comptabilisés dans les Deux-Sèvres, la Vienne, la Vendée, le Maine-et-Loire et la Loire-Atlantique.

« 70 à 80 % des éleveurs de Parthenaises sont naisseur – engraisseur, ce qui les a conduit à sélectionner spécialement la viande. » Le poids des carcasses a augmenté, passant de 435 kg en moyenne il y a 20 ans à 480 – 485 kg aujourd’hui. Reconnue pour son rendement, ses carcasses de qualité, sa viande tendre, la race se positionne sur le haut de gamme. Dans un contexte de marché de la viande bovine tendu, « les femelles de boucherie sont actuellement valorisées à 5,50 – 5,60 €/kg de carcasse en élevage. »

Soigner la finition

A tous les nouveaux éleveurs, les responsables de la race conseillent de se soucier en priorité des débouchés et de bien finir les animaux. « Si la Parthenaise se conduit en élevage à l’herbe comme les autres races, elle demande une alimentation de bonne valeur en finition. »

Les élevages bretons présélectionnés aux concours de races à viande (bovin-ovin-caprin)

Charolaise
22 EARL DE LA VILLE NEUVE ST-GILLES-VIEUX-MARCHE
22 EARL LE MENEC THIERRY GLOMEL
22 GAEC BOIS GLE GAPAILLARD QUESSOY
35 EARL PHILIPPE BRARD TRANS-LA-FORET
35 M Frederic FONTAINE MONTREUIL-LE-GAST

Limousine
22 EARL DE LA VILLE ES BRUYERES PLOEUC-L’HERMITAGE
22 GAEC DU BOIS AU BE TREBRY
22 Nicolas DANIEL PLEDELIAC
22 Sebastien ROLLAND LANNION
22 SCEA CHAPELAIN AVRIL LAMBALLE
29 M PIERRE YVES JEZEQUEL PLOUNEVEZEL
35 GAEC BELLIER RANNEE
35 SCEA QUENET TREVERIEN
56 EARL DE LILEHO PLOERDUT
56 EARL ROBERT LE THIEC BEGANNE
56 Eric SCOUL GOURIN

Blonde d’Aquitaine
22 GAEC DE SOUS LA VILLE LANTIC
22 M David BASSET LE MENE
29 EARL BARRE CORAY
35 GAEC LES 2 G LA MEZIERE
35 LEPA PROF AGRICOLE SainT-AUBIN-DU-CORMIER
56 EARL DE LA MOULIERE CARO
56 EARL ROBIN PICARD CARO

Ovins
22 POISSON Odile PLOEUC-SUR-LIÉ
22 JEGOU Sophie PLUSQUELLEC
29 GAEC SANCEAU TREGUNC
29 KERNEIS Christian DAOULAS
29 GAEC SANCEAU TREGUNC
35 ECOMUSEE DE LA BINTINAIS RENNES
35 ECOMUSEE DE LA BINTINAIS RENNES
35 GAEC LA FERME DU ROCHER QUEBRIAC
56 EARL AU GREE DE L’AGNEAU SainT-SERVANT

Caprins
35 GAEC GUILLOMON DOMLOUP