Système U apprécie les cochons bretons

Le partenariat est signé pour une durée de 3 ans, et peut être renouvelé. - Illustration Système U apprécie les cochons bretons
Le partenariat est signé pour une durée de 3 ans, et peut être renouvelé.
Une charte d’engagement a été signée entre Système U, Triskalia, Socopa et des industriels pour la fourniture de viande de porcs bretons, pour une durée minimale de 3 ans renouvelable.

« 79 % des consommateurs font le lien entre leur santé et les produits de leur assiette. Ils sont même 1/3 à avoir peur du contenu de ces produits alimentaires. Nous ne pouvons pas concevoir cela », introduit Dominique Schelcher, président de Système U. Ce constat a abouti lors du Space à la signature d’un partenariat entre Triskalia, Socopa et des industriels pour la fourniture de denrées alimentaires issues d’élevages de porcs bretons.

Ces viandes, d’origine 100 % France, proviendront de porcs nourris sans OGM, élevés sans antibiotique après 42 jours d’âge, et où le bien-être animal et l’environnement sont pris en compte. « Nous sommes beaucoup attaqués, nous subissons la critique, alors que nous avons l’impression d’avoir très bien travaillé », résume pour les éleveurs de porcs Henri Cornec, producteur installé à Ploudiry (29), et qui fait partie des 14 élevages dont la viande sera commercialisée dans les enseignes U sous un cahier des charges spécifique.

Rémunérer la qualité

Michel Bloc’h, président du groupement porcs chez Triskalia, rappelle que sur le sujet de l’environnement, « nous avons réussi à relever le défi, ce n’est plus un sujet aujourd’hui. Ce doit être la même chose pour le bien-être animal, les exposants de ce Space proposent des solutions ». Il ajoute que « l’autre challenge est le goût, nous savons très bien que notre viande fraîche est un peu sèche, car nous sommes rémunérés sur des cochons maigres. La aussi, la nouvelle génétique nous aidera à proposer du goût au consommateur ».

Ces efforts engagés par les éleveurs méritent une rémunération supplémentaire. « Elle sera pour le producteur issue de 2 matières : un prix de revient durable, additionné d’une somme pour couvrir les charges de structures, ceci afin de donner de la lisibilité et donner aux éleveurs la possibilité d’investir ». Cette petite quinzaine d’éleveurs engagés dans la démarche n’est qu’un début, Dominique Schelcher prévoit de multiplier rapidement ce chiffre, et de lancer un nouveau packaging au 2e semestre 2019. 


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