Une omelette pour ne pas tuer le projet dans l’œuf

Le projet est entre autres soutenu de gauche à droite par Marcel Le Normand, Gérard Yven, Benoît Le Rolland, Serge Le Bian, François Kerscaven, Valentin Quéguiner et Fabien Le Ven. - Illustration Une omelette pour ne pas tuer le projet dans l’œuf
Le projet est entre autres soutenu de gauche à droite par Marcel Le Normand, Gérard Yven, Benoît Le Rolland, Serge Le Bian, François Kerscaven, Valentin Quéguiner et Fabien Le Ven.

En soutien au projet de bâtiment pour poules pondeuses de Serge et Guillaume Le Bian, aujourd’hui bloqué par des opposants, les Chambres économiques et les agriculteurs du canton organise une omelette en plein air, dimanche prochain. Le feu vert donné par l’Administration et la préfecture ne suffit plus à un jeune agriculteur pour s’installer. L’exemple de Serge Le Bian et de son fils Guillaume en est une illustration : un collectif s’est monté, et a déposé 3 recours (2 gracieux et une requête en contentieux contre la décision préfectorale) pour faire annuler le projet de construction d’un bâtiment destiné à recevoir des poules pondeuses en plein air. Pourtant, tout semblait indiquer que cette nouvelle activité entrait parfaitement dans les normes en vigueur, comme « la commission des sites en préfecture qui a voté pour à l’unanimité, la parcelle étant en zone littorale. C’est une décision très rare », confie François Kerscaven, éleveur de volaille à Taulé qui soutient la famille Le Bian. Défendre l’activité économique du territoire Pour le comité de soutien, « ce qui se passe ici est un reflet de tout le territoire, avec à l’annonce d’un projet des opposants qui bloquent tout. Sur Carantec, le collectif d’opposants est même composé de néo-riverains, habitants la commune depuis seulement 3 mois… », déplorent-ils. À la genèse du projet de construction de ce poulailler de 30 000 pondeuses et d’un parc de 12 ha, Serge Le Bian avait pris les devants. « Nous avons organisé une réunion publique le 20 avril, pour répondre aux questions de la population, car nous sentions une certaine pression monter. On nous a répondu que le projet était bon, mais qu’il fallait aller le faire plus loin, voire qu’il était archaïque », explique-t-il. L’exploitation, dont la création d’une activité œuf est une façon de se diversifier, produit…

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