Les choux-fleurs arrivent plus précocement, la campagne s’étale d’octobre à la fin avril. Le point sur une station de conditionnement située dans le Finistère. « Il y avait traditionnellement moins de choux d’automne il y a une quinzaine d’années sur le secteur. La production démarrait à Saint-Malo, se poursuivait à Paimpol, avant de commencer ici », se souvient Éric Tanguy, responsable de la station de conditionnement de Lanmeur Union (29). Depuis, la crucifère est récoltée sur une campagne qui s’étale d’octobre à avril, « car il faut toujours un légume à vendre ». Une stratégie adoptée par les légumiers trégorrois, quand les producteurs voisins saint-politains s’orientent plus vers une concentration des coupes de chou-fleur en hiver. Les dernières livraisons à la station sont plus précoces par rapport à l’année passée, mais dans des volumes semblables. « Nous recevons 2 500 à 3 000 colis par jour, en période de pic de livraison, quasi exclusivement en gros calibre ». Un stock difficile à écouler, les lignes de surgélation étant encore dédiées à d’autres légumes comme le brocoli. Une baisse amorcée des températures offre une lueur d’espoir pour l’écoulement des choux, combinée à des promotions prévues pour cette fin de semaine. De 80 à 65 livreurs Le dépôt de légumes a comme beaucoup d’autres stations de conditionnement vu le nombre d’apporteurs diminuer au fil des années. 65 légumiers livrent aujourd’hui le site, contre 80 en 2010. « Il y a 10 ans, 9 millions de têtes passaient par la station », se souvient Éric Tanguy. La dernière campagne a enregistré un apport de 6,5 millions de têtes. Les surfaces allouées aux choux diminuent, pour être implantées en cultures fourragères, ce secteur côtier conservant aussi une activité d’élevage….
Chou-fleur : Une campagne plus étalée