Si vous êtes en incapacité totale de travailler, suite à une maladie ou un accident, vos revenus seront-ils suffisants pour maintenir votre niveau de vie et continuer à assumer vos charges personnelles et professionnelles ?
Quels sont les principaux risques auxquels un exploitant agricole est exposé ?
Un accident agricole peut être causé par différents facteurs : les équipements, l’environnement, les conditions de travail… Les accidents du travail, en baisse d’après la Mutualité sociale agricole*, sont encore trop nombreux en milieu agricole et fréquemment à l’origine de graves dommages corporels.
Les principaux risques d’accidents sont liés à l’utilisation des machines, un risque transversal à toutes filières : le chariot élévateur se renverse alors que vous le conduisiez, le bruit du compresseur durant plusieurs années vous provoque des acouphènes… La filière bovine recense 46 %* des accidents agricoles dont un accident sur cinq lié à la manipulation des animaux (blessures, maladies transmissibles à l’homme…).
Dans le cadre de votre activité, vous êtes quotidiennement exposé à des risques, parfois lourds de conséquences pour vous et votre famille.
Les conséquences pour un exploitant et sa famille
Un chef d’exploitation se doit de mesurer les conséquences d’un tel accident. Vous pouvez vous retrouver dans l’incapacité de travailler, pour quelques mois, voire définitivement.
Imaginez ces situations très concrètement : avez-vous des aides proches rapidement mobilisables ? Pouvez-vous faire appel à un salarié pour vous remplacer ? Avez-vous des solutions pour adapter votre logement, votre outil de travail ou votre véhicule ? Pendant combien de temps pouvez-vous faire face à une perte de revenu ? Devriez-vous même changer de métier ? Sans parler des conséquences d’un décès pour votre famille ou vos associés…
Assurez votre avenir et celui de vos proches
Vous l’aurez compris, un arrêt de travail suite à une maladie ou un accident peut avoir d’importantes répercussions sur votre activité, vos revenus, ainsi que votre vie et celle de vos proches.
Si vous êtes en arrêt de travail, la MSA vous verse des indemnités journalières (IJ). Comme pour l’assurance complémentaire frais de soins, il existe une assurance complémentaire prévoyance qui vous permet de percevoir une indemnité journalière dont le montant est calculé en tenant compte du montant de vos revenus.
Le contrat de prévoyance Groupama « Capital Santé » vous permet d’être indemnisé aussi bien en cas d’arrêt de travail (sous forme d’indemnités journalières) qu’en cas d’invalidité totale ou partielle ou de décès (sous forme de rente ou capital) et permet la continuité de la vie familiale. Les garanties de ce contrat de prévoyance sont modulables en fonction de vos priorités et de votre budget. En option, il vous aide également à financer la rémunération d’un remplaçant qualifié.
Des garanties d’assistance associées à votre contrat prévoyance
Pour vous faciliter la vie et celles de vos proches, Groupama vous propose des garanties d’assistance à la personne : aide-ménagère en cas d’hospitalisation, adaptation de votre logement, assistance psychologique, aide de retour à l’emploi…
* MSA – Les statistiques des risques professionnels agricoles http://statistiques.msa.fr/sw_course_tag/
accidents-du-travail-agricoles/
Les bons gestes à adopter pour limiter les risques d'accident des travailleurs
Pour limiter les risques d’accidents agricoles, vous pouvez mettre en œuvre des mesures de prévention adaptées :
• Avez-vous bien identifié les risques liés à votre activité ?
Pour identifier les risques spécifiques à votre situation, le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) peut vous guider. Obligatoire pour les employeurs, il vous conduit à lister tous les risques sur votre exploitation : les procédés, les machines, les équipements, les produits chimiques… Il doit être révisé chaque année.
• Êtes-vous bien formé à l’utilisation des machines ?
Les machines évoluent, le contexte change… Effectuez une remise à niveau régulière de l’utilisation de vos machines pour vous et vos salariés (formation à l’utilisation de machines dangereuses ou à la conduite
d’engins de manutention par exemple).
• Les équipements de protection sont-ils en place ?
Vérifiez que vous possédez des équipements de protection adaptés à l’utilisation des produits phytosanitaires (gants imperméables, masques…) ainsi que les équipements de protection individuelle (casque, protections auditives, chaussures de sécurité ou encore harnais anti-chute si nécessaire).
Source : Groupama