Le groupe Ceta Haute Rance a organisé une démonstration de toastage de graines de soja et féverole. Le groupe, constitué de 9 exploitations, travaille notamment sur l’autonomie protéique. Mardi dernier à Montauban-de-Bretagne, 3 tonnes de soja et 1,5 tonne de féverole récoltées cette année par le groupe Ceta Haute Rance ont fait un passage dans le toasteur mobile de l’entreprise Protéa Thermic. « Les graines sont chauffées à 285°C et ressortent avec un taux d’humidité de 9 à 9,5 %. La température à cœur de 112 – 115°C permet de les assainir par rapport aux impuretés, aux insectes, aux champignons comme les mycotoxines. La conservation en graines entières est améliorée. Certains producteurs les conservent deux ans à l’abri de l’humidité », souligne Joël Guégan, dirigeant de Protéa Thermic, seul opérateur à proposer le toastage des graines dans le nord de la France. Cette année, le coût de la prestation revient à 60 €/tonne. Équipé d’un groupe électrogène, le toaster permet une réalisation de la prestation n’importe où. Un trieur peut être utilisé. « Les graines toastées doivent être concassées à froid avant d’être consommées par les animaux. » Plus facile d’équilibrer « L’intérêt du toastage est d’augmenter la part de protéines digérées dans l’intestin des vaches et de réduire ainsi les pertes. L’écart entre PDIE et PDIN diminue, ce qui rend l’équilibre des rations plus simple », précise Lénaïg Déniel, conseillère lait à la Chambre d’agriculture. « Le toastage ne rattrapera pas cependant des fourrages de trop faible qualité. Et la ration doit contenir suffisamment d’azote soluble », prévient-elle. La conseillère précise qu’un essai est en cours à Trévarez et aux Trinottières pour évaluer en station l’effet d’un traitement thermique de graines de féverole. Sur cette campagne en féverole, le groupe Ceta Haute Rance a testé 2 variétés de printemps (qui…
Le toastage testé par le Ceta Haute Rance