L’épandage d’engrais est devenu une intervention culturale très pointue et technique. Les progrès technologiques effectués ces dernières années sur les épandeurs sont remarquables. Il semble déjà loin le temps ou l’arrivée du débit proportionnel à l’avancement (DPA) était une révolution. À l’époque, plus besoin de conserver la même vitesse au champ pour respecter la quantité d’engrais préconisée à l’hectare. Aujourd’hui, le matériel régule la quantité d’engrais épandu à chaque endroit de la parcelle en fonction de la cartographie effectuée par drone.
Certains épandeurs sont équipés de radars qui mesurent la direction de projection de l’engrais sur chaque disque pour corriger la nappe en temps réel en fonction des variations des conditions d’application. Amazone pousse même la précision en équipant les tracteurs d’un capteur de force et de direction du vent afin de surveiller et de compenser l’influence du vent sur les nappes d’épandage. Des technologies qui ont un coût non négligeable et qui vont obliger les agriculteurs qui veulent en bénéficier à sous-traiter les prestations d’épandage.
Au sommaire de ce dossier
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- Tous les engrais ne sont pas de même qualité
- Pas de bons réglages sans bon engrais
- Des radars corrigent la nappe d’engrais [su_tooltip style= »light » position= »north » title= »Réservé aux abonnés numériques » content= »Certains articles de ce dossier sont réservés aux abonnés. C’est le cas de celui-ci. »]
Réservé aux abonnés numériques
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- Analyses de sol et satellite pour optimiser la dose
- La dameuse passe des pistes aux champs de céréales
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