« Les propriétaires ont leur mot à dire sur les territoires », ont rappelé les responsables de leur syndicat. Ils regrettent de n’avoir plus qu’un élu dans les futures Chambres d’agriculture. En assemblée générale le 28 septembre à Rennes, le syndicat de la propriété privée rurale d’Ille-et-Vilaine a mis à son ordre du jour divers sujets d’actualité, notamment les élections à la Chambre d’agriculture. « Les propriétaires payent 50 % du financement des Chambres d’agriculture en moyenne. Mais nous n’y aurons plus qu’un représentant contre deux sur la précédente mandature », se fâchent-ils. « C’est dommage car nous avons notre avis à donner sur de nombreux sujets. » Philippe Brayer, président de la Fédération nationale de la propriété privée rurale, précise que le syndicat a proposé au Gouvernement « de sortir des Chambres d’agriculture et d’arrêter de payer. Mais le ministère de l’Agriculture a fait barrage et reporté le sujet pour dans 6 ans… » Autre mesure qui contrarie le syndicat : « Nous devrons faire la démarche pour nous inscrire pour pouvoir voter, le collège des propriétaires étant le seul concerné par cette inscription. » Les ¾ des terres louées Globalement, le syndicat souhaiterait peser davantage. « Sur 27 millions de SAU en France, 20 millions sont en fermage. Il y a environ 5 propriétaires pour 1 personne travaillant dans l’agriculture », chiffre Jean-Louis Bernard. Le président du Syndicat des propriétaires ruraux en Ille-et-Vilaine souhaiterait rassembler davantage « d’adhérents pour une meilleure représentativité auprès des autorités et dans les commissions. » Philippe Brayer évoque « un sujet brûlant : la nouvelle loi foncière souhaitée par le Gouvernement. » Le syndicat souhaite dans ce cadre revoir le statut du fermage et le rôle de la Safer et du contrôle des structures. « L’article 30 qui proposait de faire l’expérience de suppression du contrôle des…
Les propriétaires veulent être davantage représentés