La Belgique va lancer l’abattage préventif de 4 000 porcs dans les élevages situés dans la zone de restrictions de 63 000 ha mise en place suite à la découverte de sangliers affectés par le virus de la peste porcine africaine. 28 cas viropositifs étaient confirmés en date du 3 octobre, dont l’origine reste inconnue. Tous sont situés au centre de la zone de restriction. Une décision saluée par la Commission européenne. Pour éviter que la maladie ne se déclare dans les pays voisins, des renforcements de mesures de prévention sont à l’étude.
Stéphane Travert a réuni, le 2 octobre, les représentants de la filière porcine et des chasseurs pour « évoquer de nouvelles mesures à prendre » pour prévenir l’introduction de la peste porcine africaine sur le territoire français. Le ministre de l’Agriculture « a demandé la suspension de toute activité forestière dans la zone d’observation renforcée (au-delà de la suspension de la chasse) », rapporte un communiqué. Par ailleurs, « la mise en place de dispositifs visant à prévenir les mouvements de sangliers depuis la zone infectée belge vers le territoire national est en cours d’étude ». Une demande de clôture physique est portée par la FNSEA, la FNP et la FNC. « Mais aucune demande officielle de la France n’a été faite en ce sens. Il n’est pas question d’installer des clôtures un peu partout… », rapporte le ministre wallon de l’Agriculture.
