Tous les avions au départ de l’aéroport de Brest ne contiennent pas des passagers : Laurent Poussart développe le transport d’animaux vivants vers d’autres continents. L’aéroport de Brest-Guipavas voit tous les jours des passagers passer pour différentes destinations, afin de rejoindre des villes européennes pour des raisons de loisir ou professionnelles. Ils sont ainsi plus d’1 million à voyager via le terminal brestois. « Nous souhaitons doubler ce chiffre pour 2036 », prévoit Claude Arphexad, directeur administratif de l’aéroport. L’autre partie de l’activité, le trafic fret, concerne des animaux vivants. « C’est une force que d’autres n’ont pas », estime le directeur. Avec une piste d’atterrissage de plus de 3 km, la pointe bretonne peut recevoir des gros-porteurs, et faire décoller ces engins vers des destinations lointaines avec, à son bord cochons, bovins et autres chevaux en première classe. Les élevages bretons sont appréciés Le Japon est un pays à la recherche d’animaux vivants pour ses élevages, et se tournait auparavant vers le Canada. « Pour les chevaux, le Trait breton les a séduits pour des questions de meilleure traçabilité, et parce que nous sommes capables de répondre à des nouveaux protocoles de quarantaine », explique Laurent Poussart, gérant de la société Celtic Freight. Les animaux sélectionnés sont regroupés pour une quarantaine de 3 et 2 mois, où les examens et prises de sang renseignent sur leur état de santé. L’aéroport de Brest-Guipavas est désormais équipé de loader. Le 1er avion embarquant des chevaux a décollé l’année dernière. « Nous espérons programmer 6 ou 7 vols l’année prochaine », note Laurent Poussart. Objectif bien-être animal Comparée au transport routier, la voie des airs a de nombreux avantages. Le transport en camion peut être long et risqué. « L’Iran a besoin de 300 000 bovins pour renouveler son bétail. Le transport…
Transport d’animaux : Embarquement immédiat pour le Japon