Le John Deere 4320 de 60 chevaux est très vite devenu indispensable au sein du Gaec Lec’hvien à Ploubazlanec (22). Son faible poids limite le tassement du sol pour les travaux culturaux, la transmission hydrostatique facilite les manœuvres dans les serres et sa maniabilité lui permet d’être très souvent préféré au télescopique.
Sur l’exploitation agricole de Michel Lec’hvien, un des associés du Gaec Lec’hvien à Ploubazlanec (22), les cultures de légumes plein champ se mêlent aux céréales et aux tomates sous serre. La surface et la diversité des cultures nécessitent un parc matériel étoffé et les tracteurs ne sont pas en reste avec des puissances qui s’échelonnent de 300 à 60 chevaux. « Le John Deere 4320 de 60 chevaux en version 4 cylindres turbo et 4 roues motrices est très vite devenu indispensable sur notre exploitation », déclare Michel Lec’hvien.
Un tracteur qui sert tous les jours
[caption id= »attachment_37569″ align= »alignright » width= »275″] Le binage entre les planches est facile et précis grâce à l’équipement GPS installé sur le tracteur.[/caption]
Ce matin-là, vers 9 h, lorsque l’agriculteur monte sur son tracteur pour déplacer des pallocks, l’engin est chaud et a déjà été utilisé par un des salariés de l’exploitation. « Il sert tous les jours alors que nous avons un tracteur avec chargeur, un télescopique et des chariots élévateurs. Mais ce petit tracteur avec chargeur est hydrostatique. Une pédale se trouvant à droite sert pour la marche avant et une autre juste à côté pour la marche arrière. Il n’y a pas d’inverseur, il n’y a donc jamais d’à-coups, nous gagnons en précision dans les manœuvres et en réactivité. » Ce petit tracteur sans cabine est utilisé pour tous les travaux qui ne demandent pas de force de traction.
Trois paires de roues différentes
Sa capacité de levage de 1 tonne à l’avant avec le chargeur et 1 tonne à l’arrière avec le relevage lui permet de postuler pour de nombreuses tâches. « Il porte facilement le semoir à maïs de 4 rangs malgré son faible poids de 1,7 tonne. Nous faisons attention au tassement du sol lors de la préparation de la terre, ce n’est pas pour tout casser au moment des semis. Il sert donc pour les semis de différents légumes dont les carottes et les choux-fleurs. Pour utiliser un semoir maraîcher qui pèse 300 kg, nous n’avons pas besoin d’un tracteur qui pèse 6 tonnes », ironise Michel Lec’hvien.
Le tracteur possède trois paires de roues différentes : pour les semis en planche de 1,80 m avec des roues de 9,5/44 à l’arrière, pour les planches de 1,40 m avec des roues arrière de 9/36 et sinon du 17/24 pour tout ce qui est manutention. Le John Deere est aussi utilisé occasionnellement pour le broyage des couverts végétaux. Il est idéal et très maniable dans les petites parcelles.
[caption id= »attachment_37568″ align= »aligncenter » width= »720″] Ce tracteur de 60 ch sert tous les jours. En 4 ans, il a déjà effectué 2 000 heures.[/caption]
Équipé du GPS pour les semis de précision
« L’engin est convivial à conduire, c’est le premier tracteur que je donne aux chauffeurs novices lorsqu’ils débutent sur l’exploitation », précise Michel Lec’hvien. C’est vraiment le tracteur à tout faire de la ferme, il est équipé du GPS pour les travaux de semis de précision et le déroulage des films plastiques. « Avec cet équipement, je réussis à dérouler seul le film plastique dans les parcelles. » Le tracteur, équipé du chargeur, acheté 30 000 € il y a 4 ans affiche déjà 2 000 heures au compteur. « Le jour où il casse il sera remplacé immédiatement. » Le gyrobroyeur est attelé dessus pour l’entretien autour des serres. Sa maniabilité le rend indispensable dans les serres lors du vide sanitaire. Mais il est aussi utilisé lors des travaux de mécaniques pour déplacer des pièces.
Il va au champ pour l’approvisionnement en semences ou en engrais pour le fertiliseur. « L’été pendant la moisson c’est avec lui que je regroupe la paille dans les parcelles, il prend 2 bigs facilement. » Sa faible consommation est aussi un atout indéniable : « Il consomme environ 4 L/heure à pleine charge, ce qui compense son réservoir un peu juste de 30 litres. » Michel Lec’hvien ne lui trouve qu’un vrai inconvénient : « Il est un peu bruyant et son échappement est vers le bas. Mais l’option échappement vers le haut existe, je pense faire la modification pour éviter que la paille ne remonte vers le radiateur et le filtre à air pendant la moisson et dans les bâtiments. » L’agriculteur attend maintenant avec impatience que John Deere lance ce modèle avec un moteur électrique.