La conduite en bandes avec une séparation des primipares et des vaches permet de maîtriser la mortalité des veaux sur le troupeau de Mickaël Dossal, éleveur à Saint-Thégonnec Loc-Éguiner (29). Mickaël Dossal gère un troupeau de 95 mères limousines où la mortalité (de la naissance au sevrage) oscille entre 3 et 6 % depuis 4 ans. Les vêlages sont concentrés sur deux périodes : d’octobre à décembre et en mars-avril. « À l’avenir, je souhaite tendre vers davantage de vêlages en automne pour optimiser les ventes de broutards en septembre. » Vaccination des génisses Il y a 4 ans, l’élevage avait des problèmes récurrents de diarrhées néonatales sur les veaux des génisses. « Le colostrum n’était pas assez riche. Avec mon vétérinaire, j’ai mis en place un protocole de vaccination sur les génisses un mois avant vêlage », explique l’éleveur. Sur certaines génisses jeunes, un vaccin contre les affections respiratoires est aussi réalisé en hiver (Bovigrip). « Et j’administre à tous les veaux qui naissent un vaccin contre le virus respiratoire RS en intranasal. » Avant les vêlages, les vaches sont au pâturage ou/et foin ou/et enrubannage. « Et je leur donne aussi un complément minéral « spécial taries » enrichi en vitamines et sélénium, différent du minéral donné à la mise à l’herbe. Il se présente en seaux à lécher. » Le producteur va voir ses animaux deux fois par jour en routine, et plus souvent lors des naissances, pour surveiller. Les femelles sont alors mises près des bâtiments et y reviennent régulièrement pour s’abreuver notamment. Elles connaissent les circuits en cas de problème et sont plus dociles (l’éleveur sélectionne par ailleurs sur ce critère). « En période de vêlages, la première chose que je fais le matin est d’aller voir si tout s’est bien passé. J’ai ma pince à boucler sur moi…
Une « barrière » sanitaire entre primipares et multipares