Deux plans lactés à base d’aliment d’allaitement ont été comparés durant l’hiver 2017- 2018 sur des veaux à la Ferme expérimentale des Trinottières (49).
Il s’agissait de comparer le «6 repas par semaine» au «7 repas par semaine», explique David Plouzin, responsable des essais. « L’objectif est d’élever simplement les veaux, sans dégrader les performances et à moindre coût ».
42 kg de poudre
Les veaux reçoivent du colostrum les premiers jours au biberon, puis du lait non commercialisable des 12 premières traites les jours suivants au seau. « À partir de la deuxième semaine, ils sont tous allaités avec un aliment d’allaitement qui contient 50 % de poudre de lait écrémé (22 % de PB et 18 % de MG) ». La quantité de poudre est identique pour tous les veaux : 42 kg. La préparation de la buvée est collective et commune aux deux lots avec une concentration de 200 g de poudre par litre de buvée. Seul, le plan de buvée varie : 6 ou 7 repas par semaine.
Afin que les 2 lots consomment 42 kg de poudre, les génisses en «6 repas/semaine» sont montées à 6 L de buvée les 3 dernières semaines sans aucun problème sanitaire. Les génisses en «7 repas/semaine» sont passées à 3 L de buvée en dernière semaine afin de les préparer au sevrage. À partir de la 2e semaine, les veaux reçoivent un concentré du commerce type «VL 2,5 L». Conjointement, ils reçoivent au râtelier de la paille. De l’eau est mise à volonté au seau dès la deuxième semaine.
Les croissances sont identiques entre les deux lots. Sur le plan sanitaire, quelques diarrhées alimentaires sont apparues, plutôt dans le lot «7 repas/semaine». Elles ont été soignées avec de l’argile proposée sur le concentré. Seuls 3 veaux ont eu des réhydratants et des sachets repas. Sur le plan travail, la différence est de 7 minutes de travail supplémentaire par veau élevé pour le lot «7 repas/semaine».