Agriculteurs et responsables de la restauration collective doivent apprendre à se connaître afin de travailler ensemble et adapter l’offre à la demande. Le Pays d’Auray organisait une rencontre entre les agriculteurs et les élus, les gestionnaires et les cuisiniers de la restauration collective la semaine dernière, à Belz. « Il faut éliminer les a priori qui existent entre ces deux mondes qui ne se connaissent pas », expliquait Nadège Belloir, chargée de mission Valorisation des produits locaux sur le territoire. La démarche vise une relocalisation de l’alimentation pour soutenir l’emploi des filières primaires. Elle a pour but également de répondre à l’objectif de la loi Egalim qui exige 50 % de produits locaux ou sous signes d’origine et de qualité (dont 20 % de produits bio) dans la restauration collective publique à partir du 1er janvier 2022. Le programme « Bien manger en Pays d’Auray » est donc en marche. « Les élus du territoire et le personnel de cuisine ont été sensibilisés, formés à la rédaction des plans alimentaires et à la réglementation nutritionnelle. Au printemps et à l’automne, c’est le personnel présent le temps des repas, pivot pédagogique auprès des scolaires, qui a été sensibilisé à l’alimentation de qualité et au gaspillage alimentaire ». Lever les freins Reste à connaître précisément les besoins de la restauration collective et à construire une offre adaptée à cette demande en évaluant au mieux les volumes qui peuvent être potentiellement planifiés, produits et livrés. Beaucoup de freins doivent être levés pour que ces différents acteurs du territoire puissent travailler ensemble. « C’est l’intérêt de tous qu’ils y parviennent », conclut la chargée de mission….
Approvisionner la restauration collective en Pays d’Auray