Les prochaines élections de la Chambre d’agriculture approchent, l’occasion pour André Sergent de faire un point sur le mandat écoulé. La régionalisation de la Chambre d’agriculture, effective depuis le 1er janvier 2017, a été un fait marquant du mandat d’André Sergent, actuel président de la chambre du Finistère. « La régionalisation a été réalisée sans être une contrainte. Nous souhaitions garder une présence forte sur nos territoires, ce qui a été le cas ». Sur la région Bretagne, 604 équivalents temps plein sont aujourd’hui rattachés à la Chambre d’agriculture, contre 750 au début des années 2000, en comptant les structures dites satellites. Si des stations expérimentales ont été fermées, car « l’intérêt de développer ces formes de recherche pour nos métiers n’était plus avéré », le président souhaite garder « cette recherche fondamentale pour l’avenir, sur un secteur plus grand, comme c’est le cas avec le réseau Farm XP sur le Grand Ouest ». Du côté de la formation des agriculteurs, la sécurisation du revenu, l’autonomie protéique et l’agro-écologie sont des thématiques fortes développées par la Chambre d’agriculture. « Notre rôle premier est de nourrir les gens, mais aussi de contribuer à la biodiversité, à l’entretien du paysage. L’essentiel est d’avoir une démarche positive qui entraîne les autres. Le rôle de la Chambre est de tester, de promouvoir, de montrer ce qui marche ou non aux agriculteurs », résume Jean-Hervé Caugant, producteur de lait à Dinéault et élu. Les 82 groupes d’échange mis en place au niveau régional ont aussi porté leurs fruits. Comme les éleveurs ayant participé à des groupes lait ont observé une rémunération de + 60 €/ 1 000 L de lait par rapport à la moyenne CerFrance. Un lien avec les collectivités territoriales Les récents contrats signés entre la Chambre d’agriculture et les EPCI (Établissement publics…
Garder une chambre consulaire utile sur le territoire