De sources syndicales concordantes, le Cniel (interprofession laitière) s’est accordé sur un cahier des charges encadrant la définition du terme «lait de pâturage» par les entreprises du secteur. Il fixe une durée minimale de pâturage, à 120 jours par an, à raison de 6 heures par jour. Ce plancher devra être respecté par chaque éleveur et non pas par un ensemble d’éleveurs collectés, précise André Bonnard, secrétaire générale de la Fédération nationale des producteurs de lait. Par exemple, la définition jusqu’ici retenue par l’Association bretonne lait de pâturage est une moyenne de 150 jours de pâturage calculée sur l’ensemble des éleveurs de la démarche.
Lait de pâturage : l’interprofession fixe une durée minimale de 120 jours «pâturés»