Un groupe de huit éleveuses vont témoigner de leurs pratiques visant à réduire l’usage d’antibiotiques en élevage laitier.
Tout est parti d’un groupe Atout Femme créé il y a une dizaines d’année, avec un objectif clair d’utiliser des solutions alternatives comme l’homéopathie pour conserver une bonne santé des vaches laitières. Petit à petit, ce groupe d’éleveuse a choisi de réfléchir sur la baisse de l’usage des antibiotiques, en constituant un groupe AEP (Agriculture économiquement performante), subventionné par la Région. Des formations sur l’utilisation des huiles essentielles, mais aussi la phytothérapie ou encore l’acupuncture viennent enrichir les connaissances et les pratiques.
Partager leurs expériences
Les résultats de ces expériences seront présentés le 16 novembre, afin de montrer qu’une baisse du recours aux antibiotiques est transposable dans chaque exploitation, « mais cela ne s’improvise pas, il faut se former », prévient Émilie Rohou, conseillère d’élevage et animatrice de groupes au sein de BCEL Ouest. Utiliser ces pratiques peut même être source de réticences, c’est le cas de l’acupuncture, le pratiquant pouvant « avoir peur de passer à l’acte, avec une difficulté à trouver les points. Il faut apprendre avant de se lancer », résume la jeune conseillère. La projection d’un film illustrera le parcours de ces femmes, leur motivation, ainsi que les remises en question de l’organisation du travail que ces techniques induisent.
Rendez-vous le 16 novembre
Huit éleveuses viendront présenter leur expérience lors d’une demi-journée qui se tiendra le vendredi 16 novembre, au foyer rural de Plouigneau, de 14 h à 16 h. Au programme : présentation du groupe AEP (agriculture écologiquement performante) et des résultats obtenus, partage d’expérience. Enfin, l’Institut de l’élevage abordera le volet humain, et la dynamique de groupe.