Lundi 12 novembre, les plaques de récompenses du Challenge éleveurs Proralim ont été remises sur l’exploitation de Sylvain Boschat à Saint-Gelven (22). L’éleveur a reçu le premier prix.
« Le Challenge éleveurs Proralim vise à récompenser les trois meilleurs éleveurs engagés dans la démarche Bœuf Limousin Label Rouge sur trois ans », expliquent Gérald Nio, boucher à Plescop (56), et Thierry Duval, éleveur à Guilliers (56), respectivement président et vice-président du GIE Proralim.
Entre 65 et 80 % d’animaux classés en U
« Sur les 250 éleveurs du GIE, 140 pouvaient prétendre à ces récompenses. Ce sont les éleveurs naisseurs engraisseurs ayant livré au moins 18 bovins entre 2015 et 2017. » Le classement est principalement établi à partir des résultats de conformation des animaux livrés dans la filière : les éleveurs récompensés ont livré entre 65 et 80 % d’animaux classés en U. Sylvain Boschat se positionne donc en première position du concours, suivi de l’EARL de Villejean (Yvon Le Goff) à Saint-Martin-des-Prés (22), puis de l’EARL du Guerclé (M. et Mme Bertrand) de Saint-Gildas (22) en 3e position. Yvon Le Goff qui vient de céder son exploitation était présent avec Olivier Boscher, son jeune repreneur de 25 ans.
En parallèle, le prix spécial – décerné à l’éleveur dont les résultats ont le plus progressé au cours des 6 dernières années – a été attribué à Thomas Maheo, situé à Saint-Barnabé (22). Les éleveurs et bouchers présents ont visité l’exploitation de Sylvain Boschat qui compte 55 mères limousines inscrites au herd-book (avec 100 % d’IA). Le maximum de femelles va en filière label et les mâles sont vendus principalement en reproducteurs.
La filière label s’inscrit sur une viande de qualité supérieure avec une alimentation principalement au pâturage et à base de fourrages de l’exploitation, complétée éventuellement par quelques achats d’aliments référencés pour le cahier des charges et fabriqués à partir de matières premières non OGM. « Seules les meilleures carcasses sont vendues aux bouchers label qui mettent en œuvre leur savoir-faire pour les valoriser au mieux après un délai de maturation (10 jours minimum pour les pièces à griller ou à rôtir) », soulignent les responsables.