Une étude parue le 16 novembre dans la revue anglaise Environmental Health, citée par Le Monde, pointe du doigt les «biais» méthodologiques des études industrielles qui ont permis d’autoriser les produits phytosanitaires à base de chlorpyriphos aux États-Unis et dans l’Union Européenne. En Europe, des produits sont toujours sur le marché, mais interdits en France, sauf pour la culture des épinards, qui bénéficie d’une dérogation. La licence actuelle de la substance expire en janvier 2019 et doit être réexaminée prochainement par l’Efsa. Aux États-Unis, l’administration de Barack Obama s’était engagée à interdire le chlorpyriphos, selon la presse américaine, mais ce processus avait été remis en cause par l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Phytos : une étude pointe du doigt les «biais» dans l’homologation du chlorpyriphos