Les agriculteurs ont pu observer le comportement de différentes espèces de couverts, avec un point sur leurs atouts pour la fertilité des sols ou pour l’alimentation animale. Insérée sur une parcelle du Gaec de la Piais à Messac entre un blé tendre récolté le 12 juillet et un maïs l’année prochaine, la vitrine végétale a été semée le 23 juillet et des mesures de rendement ont été réalisées il y a un mois. Jeudi 8 novembre, les agriculteurs étaient invités par Eilyps à venir observer les résultats (une 2e rencontre a été organisée le 15 novembre à Étrelles). Dans la partie « couverts », plusieurs associations ont été testées, allant de 2 à 9 espèces différentes. Radis fourrager ou radis chinois ? « À 25 €/ha pour 7 kg de semences, le « duo » phacélie – radis chinois est une bonne base où se complètent la biomasse aérienne et le système racinaire fasciculaire de la 1re et la décompaction du sol par le 2e. Il gèle facilement », ont expliqué les conseillers agronomie Eilyps. Le couvert phacélie – moutarde – sarrasin (35 – 40 € pour 19 kg) a montré un beau développement (5,8 t MS/ha). « Le sarrasin se développe assez vite. Attention toutefois à la moutarde qui peut avoir un effet négatif sur le maïs suivant. Le roulage est possible. » Du tournesol pour son côté mellifère, de l’avoine à l’effet drainant ou des légumineuses comme la vesce ont aussi été testés en mélanges. « Le radis fourrager qui se développe moins en racine que le radis chinois propose davantage de biomasse aérienne. » Le mélange tournesol – avoine – féverole – phacélie – radis fourrager a donné 4,3 t MS/ha. Le coût monte à environ 50 €/ha. Avec la féverole, dont les graines sont plus grosses, deux passages au semis ou…
Valoriser l’interculture