Fin 2017, le groupement Aveltis présentait les résultats d’une enquête réalisée chez ses adhérents sur les critères de reproduction. 46 élevages ayant, en moyenne, 34 truies à la mise bas, ont répondu au questionnaire. 44 % des élevages ont une seule quarantaine, 53 % en ont deux et 3 % en ont trois. Les cochettes restent de 4 à 8 semaines en quarantaine dans la moitié des élevages. De 8 à 15 semaines dans les autres élevages (surtout entre 9 et 12 semaines). 83 % contaminent avec des déjections de truie associées à des cartons à partir de 15 jours après livraison. 54 % des éleveurs placent une truie de réforme à proximité des futures reproductrices. Tous les éleveurs ne passent pas quotidiennement parmi leurs animaux. 70 % apprivoisent les cochettes en passant une fois par jour. 30 % passent deux fois par jour dans la case. Sur les 46 élevages, 11 mesurent l’épaisseur de lard dorsal (ELD) à l’entrée en maternité et au sevrage. Les objectifs diffèrent en fonction des types génétiques. À l’entrée, l’ELD se situe en majorité entre 16 et 18 mm. À la sortie, entre 12 et 15 mm. La synchronisation des chaleurs est effectuée dans tous les élevages enquêtés par la distribution d’altrénogest. 72 % le donnent en verraterie et 28 % en quarantaine, à l’auge ou directement dans la bouche, après avoir préalablement apprivoisé les cochettes avec du jus de pomme. L’intervalle livraison/1re saillie tend à s’allonger. La fréquence des réformes précoces peut être un indicateur de la mauvaise adaptation des jeunes reproducteurs dans l’élevage. Ce taux de réforme ne doit pas excéder 18 % en rang égal ou inférieur à 2. La quarantaine, idéalement située dans un local séparé de l’élevage (50 mètres) à l’opposé des vents dominants, doit protéger l’élevage receveur d’un danger sanitaire et adapter les jeunes…
Contamination : La moitié des élevages porcins ont deux quarantaines