Mickaël Évain cherche rentabiliser son atelier ovin, avec le maximum de vente d’agneaux pour Pâques, tout en limitant le travail en bergerie. Lors de son installation il y a 18 ans, Mickaël Évain a transformé les bâtiments de l’exploitation porcine en bergerie pour ses 250 brebis. Deux ans plus tard, il a construit une bergerie de 330 m2, ce qui lui permet de gérer les agnelages désaisonnés de ses 500 brebis Rouge de l’Ouest qu’il croise avec du Charollais. Mais peu satisfait des résultats de synchronisation des chaleurs, il a introduit il y a sept ans la Romane dans son troupeau « pour éviter la contrainte de travail liée à la pose d’éponges et améliorer les résultats de fertilité parfois décevants à contre-saison », explique-t-il lors de la journée régionale ovine des Pays de la Loire, le 16 octobre. 47 % des agneaux vendus pour Pâques Le changement de race lui a permis d’établir trois périodes de mises bas : plus de la moitié des brebis agnèlent en novembre, pour des agneaux vendus pour Pâques, le second lot en février-mars puis le dernier en juin/juillet, avec accélération du rythme d’agnelage pour un taux de mise bas de 115 %. « Mes brebis ne rentrent en bâtiment que quinze jours avant l’agnelage. » Par manque de place mais aussi pour limiter le travail. Le fourrage, à volonté, est distribué dans des râteliers placés sur l’aire paillée, ne permettant pas le cloisonnement des brebis par lot. « Le système râtelier à volonté explique aussi le niveau assez élevé de la quantité de fourrages consommés, à 371 kg MS/brebis ». Tous les agneaux, mâles et femelles, sont conduits en bergerie et vendus à un poids moyen de 19,1 kg. 80 agnelles de remplacement sont achetées tous les ans chez un sélectionneur. « 47 % des agneaux sont vendus pour…
La bergerie ne sert que pour l’agnelage