Les veaux passés à la station de qualification de Lanaud se sont bien vendus en moyenne sur cette campagne, ont constaté les responsables du herd-book limousin lors de leur assemblée générale en novembre.
Sur la campagne 2017/18, 594 veaux sont entrés à la station de qualification de Lanaud. Au total, 246 veaux sont ressortis qualifiés « Espoir » et 238 « Reproducteur Jeune » (RJ). À noter que 42 veaux ont été évalués à la station de Moussours dans le cadre du schéma d’IA. « Sur la campagne, 84 % des veaux Espoirs se sont vendus le jour de leur mise en vente à 3 155 € de moyenne et 99 % à une moyenne de 5 422 € chez les RJ, chiffres en nette hausse », soulignent les responsables du herd-book. Beau succès aussi pour la deuxième vente des « génisses de Lanaud » avec 100 % de taux de vente et un prix moyen en hausse de quasiment 900 € à 3 974 €. « Les exportations progressent aussi avec 63 veaux et 16 génisses partis hors de nos frontières. »
Deux Bretons dans les 10 premiers
S’agissant du Challenge génétique FLS, cette année, c’est Christian Lagarde (en Aveyron) qui occupe la 1re place, la SCEA Chapelain-Avril, de Lamballe (22), étant 2e sur le podium. À noter aussi la 8e position de l’élevage finistérien de Maurice Even.
« Le nombre d’adhérents au herd-book continue de décroître (- 0,7 %) mais de façon moins forte que sur la campagne précédente, portant leur nombre total en cette fin de campagne à 1 482. Au total, on compte 39 nouvelles adhésions pour 49 arrêts, majoritairement dus aux cessations d’activité, à l’arrêt du contrôle des performances et au regroupement de cheptels. » D’un peu moins de 50 000 en 2000, le nombre de vaches cotisantes s’établit à 71 613 sur la dernière campagne (- 2,2 %). « L’augmentation de la taille des cheptels ne compense plus la perte de troupeaux adhérents. »
« La Limousine sait répondre à toutes les demandes, sur des animaux très précoces ou beaucoup plus tardifs. Nous avons toujours su adapter notre génétique. Produire des animaux avec plus de persillé ? Des carcasses plus légères avec une très bonne conformation ? Nous savons et saurons le faire, seulement si l’aval exprime clairement ses besoins et valorise mieux les animaux qui correspondent à ses attentes », a souligné Jean-Marc Alibert, président national du herd-book.
