Quel que soit le pulvérisateur utilisé, c’est avant tout le choix de la buse et de la pression qui feront la qualité de la pulvérisation. Le choix de la buse doit être raisonné avant tout achat. Pour réduire la ZNT (Zone non traitée), le ministère de l’Agriculture de l’agroalimentaire et de la forêt publie régulièrement une liste de buses « antidérive » homologuées*. Mais attention, si toutes ces buses sont particulièrement efficaces, la pression qui est indiquée sur ce listing n’assure pas toujours une bonne qualité de pulvérisation. En effet, les pressions homologuées certifient d’une réduction de la dérive efficace, mais pas forcément le bon fonctionnement de la buse. Reprenons les différents points à prendre en compte. Opter pour des buses basse pression Dans cette liste, ne se trouvent que des buses à injection d’air. La barre officielle des 66 % de réduction de dérive n’est atteinte que par ce type de buse à la pression inscrite sur ce listing. En effet, la dépression provoquée par effet venturi induit une aspiration d’air qui alourdit la gouttelette. Cette dernière ne dérive pas, se répartit mieux et induit une meilleure pulvérisation sur la plante cible. Cela ne veut pas dire que toutes les buses à injection d’air sont homologuées. Seules les buses figurant dans cette liste permet- tent de réduire la ZNT. Mais pour une bonne pulvérisation, chaque type de buse impose une pression technique à respecter. « Les buses dites à injection d’air haute pression ne s’utilisent qu’au-delà de 3 bars », rappelle Marc-Antoine Rault, responsable technique au Crodip. « Sur le marché les nouvelles générations de buses à basse pression sont intéressantes, de par leur coût ainsi que pour leur amplitude de travail plus important », rajoute-t-il. Elles s’utilisent généralement à des pressions de 1,8 à 3 bars. « On…
Pulvérisation : Pas facile de choisir sa buse…