Comment encourager les installations ?

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[caption id= »attachment_38592″ align= »alignright » width= »150″]Thomas Guégan, Jeunes Agriculteurs Thomas Guégan, Jeunes Agriculteurs[/caption]

Aujourd’hui, on voit plus de jeunes s’installer en société avec des reprises de parts que sur des exploitations individuelles et notamment en lait. On est la 2e région en France en matière d’installation derrière les Pays de la Loire. Nous arrivons à maintenir le nombre d’installations depuis quelques années. 60 % des jeunes passent par le dispositif à l’installation, 90 % des jeunes ayant suivi ce dispositif sont toujours en activité 10 ans plus tard. Nous continuons à travailler pour faciliter l’accès au métier d’agriculteur en proposant des solutions fiscales mais qui sont retoquées à Bercy pour des questions de niches fiscales. Thomas Guégan, Jeunes Agriculteurs


[caption id= »attachment_38593″ align= »alignright » width= »150″]Véronique Le Floc’h, Coordination rurale Véronique Le Floc’h, Coordination rurale[/caption]

Le point info jeunes ne doit pas être l’endroit où l’on vient chercher les informations pour s’installer mais les informations pour au moins les 5 premières années de son installation. Pour inciter les jeunes à acquérir plus d’expérience, il faut favoriser le parrainage avec ceux qui veulent transmettre. Les contrats d’apprentissage doivent être davantage aidés pour ceux qui prennent en charge ces jeunes avec l’objectif de leur transmettre leur outil de travail. Il faut revoir le système pour que l’abattement sur l’impôt sur le revenu soit étendu sur 5 ans tout comme l’abattement MSA sur les 5 premières années au lieu d’être dégressif.Véronique Le Floc’h, Coordination rurale


[caption id= »attachment_38594″ align= »alignright » width= »150″] Charlotte Kerglonou Mellier, Confédération paysanne[/caption]

Une installation pour 3 départs, c’est loin d’être suffisant. 1 700 personnes contactent le Point info tous les ans en Bretagne et on reste entre 400 et 500 installations. Il faut trouver des solutions pour éviter de perdre tant de jeunes en route et leur trouver un projet viable qui leur corresponde. Il faut élargir le panel de formations pour qu’elles conviennent à tous les porteurs de projet. Pour nous, le rôle majeur de la Chambre d’agriculture est d’installer un maximum de jeunes et de mettre tous les moyens en place. Il faut consacrer plus de budget au CPI (Contrat de pré-installation) qui voit la totalité de son enveloppe utilisée dès le mois de septembre. Charlotte Kerglonou Mellier, Confédération paysanne


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