La sécheresse de l’été 2018 a d’importantes répercussions en production laitière. La raréfaction des fourrages laisse présager des conséquences sur le troupeau et la comptabilité.
La sécheresse exceptionnelle de l’été 2018 a compromis la production d’herbe estivale et automnale : les éleveurs sont aujourd’hui confrontés à un manque de fourrage. Pour s’adapter, le premier levier consiste à décapitaliser, avec modération, son troupeau de laitières. Ainsi, les éleveurs ont commencé à réformer des vaches plus massivement : la vente des bêtes avant leur pleine maturité assure une quantité de nourriture suffisante pour les animaux présents. Cependant, l’arrivée d’un nombre croissant de vaches de réforme vient engorger les marchés de viande bovine et diminuer les cotations. Les éleveurs constatent ainsi une chute de 22 à 32 centimes sur les animaux notés O et P.
Baisse de la collecte laitière
Moins de fourrages et moins de vaches conduisent automatiquement à une baisse de la collecte laitière. L’année 2018 avait pourtant débuté avec une hausse du lait récolté de + 4,5 %. Elle s’est alors stabilisée avant de décliner dès le mois d’avril pour atteindre une baisse de – 0,3 % en août et jusqu’à -1,7 % en septembre. Le cumul sur les 9 premiers mois de l’année reste positif avec + 0,9 % mais la collecte risque encore de diminuer durant l’hiver. La production laitière va poursuivre sa baisse lorsque les stocks seront épuisés. Dès la fin de l’été, certains éleveurs ont parfois été contraints d’entamer les réserves initialement destinées à l’alimentation hivernale des vaches laitières.
Achat de fourrage
Face à cette pénurie, les éleveurs se voient contraints d’acheter des fourrages et de la paille. La demande croissante en France mais aussi dans le reste de l’Europe et le marché saturé conduit à une augmentation des prix. Ces prix peuvent doubler en un an selon les régions. La sécheresse risque donc de peser sur les charges proportionnelles. Avec une baisse de quantité et/ou de qualité des fourrages, les résultats techniques risquent d’être détériorés, notamment en production et reproduction. Les impacts de cette sécheresse seront réellement visibles en fin d’hiver sur le terrain et mesurables au printemps prochain dans les comptabilités.
Gwenn Guillou/Cogedis
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Concernant la pénurie de paille, une solution alternative existe : la DOLLIT de chez Iribarren (dolomie du poitou ). Ça marche très bien… triple effet : remplace la paille , apporte un côté sanitaire et c’est un amendement reconnu (Cao + MgO )…