Le foncier, objet de toutes les tensions

 - Illustration Le foncier, objet de toutes les tensions

Sur le foncier, la confédération paysanne, exprimée par Charlotte Kerglonou Mellier, est assez claire : « Ça doit servir à protéger-installer-partager. Protéger la terre de l’artificialisation et des projets inutiles. Beaucoup trop d’hectares partent à la bétonisation. Le foncier doit servir à installer des jeunes et le partager en fonction des paysans. Nous constatons encore trop d’agrandissement au détriment de la confortation de certaines fermes. Nous espérons que la loi foncière 2020 redonnera plus de force aux Safer. »

Thomas Guégan, président de JA Bretagne enchaîne : « Nous avons réalisé un gros travail pour diminuer les réserves foncières en rencontrant les élus et en allant même jusqu’à des actions un peu sauvages d’ensemencement de parcelles. La nouvelle loi foncière qui arrive doit donner du poids à la CDOA pour qu’il y ait des discussions et ainsi remettre du bon sens paysan dans l’aménagement foncier. Nous dénonçons les montages sociétaires dans le but d’accéder au foncier, ce n’est pas comme cela que nous allons favoriser les installations. »

Pour Noël Rozé, tête de liste de la coordination rurale dans le Morbihan, « l’installation doit être une priorité pour l’accès au foncier. Mais il faut différencier l’installation à titre individuel de l’installation d’un jeune qui sert à l’agrandissement de l’exploitation des parents. Il faut plus de transparence au niveau de la gestion du foncier. La financiarisation du foncier est problématique. »


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