La venue en pleine campagne électorale de Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, et de Samuel Vandaele, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs, a rassemblé une salle comble à Guipavas, lundi dernier. Le meeting a abordé les thèmes de la transmission, du revenu et de l’agribashing. L’installation des futurs jeunes agriculteurs est un thème cher à la FDSEA du Finistère, qui organisait une réunion publique lundi dernier, à Guipavas. Si le chemin pour pouvoir s’installer est long, Samuel Vandaele, secrétaire national des JA, estime que « oui, c’est un parcours du combattant. Mais devenir agriculteur, ce n’est pas n’importe quoi. Il faut par la suite produire une nourriture tracée et de qualité, le jeune doit avoir des compétences ». Si selon lui, les vocations pour devenir agriculteur sont nombreuses, il reste « important d’avoir des projets économiquement viables ». Et André Sergent, tête de liste pour la FDSEA, d’ajouter que la Chambre d’agriculture « agit comme un filtre, c’est pourquoi nous n’enregistrons que peu d’échecs après installation ». Cette installation dans de bonnes conditions est aussi un sujet de préoccupation pour la présidente de la FNSEA qui insiste sur le rôle crucial de la formation, notamment sur les thèmes de gestion d’entreprise. « Le travail assis n’est pas du temps perdu », résume-t-elle, pour illustrer le fait que le jeune agriculteur doit fortement se pencher sur les aspects comptables, juridiques et économiques de son exploitation. Plus c’est vert, plus c’est cher Christiane Lambert note que s’il y a « des syndicats de contestation », la FNSEA est un syndicat de propositions ». L’agricultrice installée en Maine-et-Loire rappelle alors les victoires syndicales, comme celle sur le TODE, « pour retrouver les 125 millions d’euros nécessaires au rétablissement du dispositif. C’est à ça que sert le syndicat ». Sur la question du revenu des…
« Nous sommes un syndicat de propositions »