Installés en 2011 à Locoal-Mendon, Lydie et Vincent Joyeux ont créé un atelier de transformation sur leur ferme en production biologique. Ils emploient 12 salariés. « L’exploitation de Kervihan coche toutes les cases pour bénéficier d’un soutien financier de la Région », explique Olivier Allain, vice-président de la Région, en visite sur la ferme vendredi dernier « C’est une installation hors cadre familial. Ils créent de la valeur ajoutée en agriculture biologique, commercialisent en circuit court et ont embauché une douzaine de salariés ». Les époux Joyeux ont investi 1 million d’euros environ depuis leur installation. Pour l’extension récente des locaux et la modernisation de l’équipement (sécurité sanitaire, gestion des eaux et des déchets, bien-être au travail), ils ont perçu un total de 70 000 € de subventions de la Région et du Feader. Les époux Joyeux bénéficient également d’une mesure agro-environnementale et climatique depuis 2015, équivalente à 11 000 € annuels (jusqu’en 2019). 80 laitières Les époux Joyeux avaient repris une ferme en conventionnel. Ils produisent en bio depuis le départ (le cédant avait accepté de convertir la ferme en bio un an avant son départ pour faciliter la démarche). 80 % des 62 hectares sont consacrés au pâturage ; 20 % à la production de maïs et de céréales autoconsommées. Ils achètent l’équivalent d’une quarantaine d’hectares de foin dans le voisinage. La totalité du lait des 80 laitières (Holsteins, Jersiaises et croisées) est transformée sur place en yaourts, fromages, beurre et crème, commercialisés sous la marque « Le petit fermier de Kervihan » au magasin de la ferme, sur les marchés, en GMS ou via le réseau Manger bio 56. Le pic de production laitière du printemps est transformé en fromages, écoulés au moment de l’afflux touristique de l’été. Prix « Produit en Bretagne » L’exploitation de Kervihan est…
Près de 500000 litres transformés à Kervihan