Dans un contexte de difficulté à embaucher et malgré les problèmes de rentabilité des fermes laitières, le robot de traite continue de séduire les producteurs bretons. « Une seule concession d’Ille-et-Vilaine aurait vendu 17 ou 18 machines en 2018 », confie un observateur pour illustrer cette tendance. Plus largement, « plus de la moitié des installations de traite neuves dans la région se font en robot », rappelle Olivier Rosat, animateur du Crocit Bretagne, qui assure les contrôles Certitraite. Autre fait marquant, le nombre d’ateliers multistalles contrôlés a désormais rattrapé celui des monostalles. Cela s’explique par des agrandissements de troupeau déjà en traite robotisée qui installent un 2e box ou des basculements de troupeaux de 100 vaches et bien plus vers l’automatisation. Connaître les différentes marques « Nous serons de plus en plus appelés sur des fermes robotisées », rebondit Louis Delépine, salarié au Sdaec. Pourtant, il fut un temps où les éleveurs avaient du mal à confier leur robot. Ils s’arrangeaient entre associés ou voisins également en traite automatisée pour prendre un week-end ou quelques jours de congés. Mais face à cette nouvelle demande du terrain, le service de remplacement s’est adapté en formant son personnel spécifiquement. Et peu à peu, les producteurs semblent plus enclins à confier leurs clés à un personnel opérationnel. « En 2014, cinq de nos salariés ont suivi une formation robot de traite. En 2018, ils étaient 15… », précise Angélique Roussel, responsable communication au Sdaec. Le transfert de connaissance se fait en interne ou auprès des concessions qui distribuent les différents produits du marché. Caméras plus efficaces Pour Louis Delépine, passer d’une marque à une autre n’est pas forcément compliqué. « Les logiciels sont bien conçus. Une fois qu’on a acquis les bases, en respectant les informations à l’écran, il n’y a pas de…
Prestation de services : Confier les clés du robot de traite