Technologies numériques : Vers l’éleveur augmenté

Une salle d'engraissement à la station expérimentale de Romillé (35) équipée de nombreux capteurs. - Illustration Technologies numériques : Vers l’éleveur augmenté
Une salle d'engraissement à la station expérimentale de Romillé (35) équipée de nombreux capteurs.

Abreuvoirs, nourrisseurs et bascules connectés sont déjà en service dans des élevages porcins expérimentaux. Prochainement, la pesée se fera par imagerie. Les nombreuses données recueillies en continu pour chaque animal équipé d’une puce RFID à l’oreille permettent de détecter l’apparition d’une maladie (baisse de consommation anormale, baisse du gain de poids quotidien…). « 90 % des prédictions sont bonnes. Les alertes, qui concernent un individu d’une bande, permettent à l’éleveur de soigner rapidement l’animal ou d’anticiper pour protéger l’ensemble des animaux avant que la pathologie ne se répande », affirme Michel Marcon, de l’Ifip…

Les informations en temps réel permettront, plus généralement, d’ajuster les besoins nutritionnels, les commandes de médicaments… La connaissance des traitements réalisés sur chaque animal en élevage de sélection pourrait être une nouvelle donnée phénotypique entrant dans les critères de sélection (résistance aux maladies). « Le frein du prix de la boucle (2 €) pourrait être levé rapidement grâce à des nouvelles puces plus abordables ». Resteront à gérer les problèmes liés à l’interopérabilité (capacité, pour deux ou plusieurs systèmes informatiques, à fonctionner ensemble) pour assurer la normalisation des échanges des nombreuses données recueillies dans un même élevage, et dans l’industrie…


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