Un périmètre Natura 2000 en cours de révision

La cartographie du site a été présentée par commune, sur fond du registre parcellaire graphique anonyme, afin que chaque agriculteur puisse valider ou proposer des corrections à apporter au tracé (secteurs du Roi Morvan Communauté et de Quimperlé) - Illustration Un périmètre Natura 2000 en cours de révision
La cartographie du site a été présentée par commune, sur fond du registre parcellaire graphique anonyme, afin que chaque agriculteur puisse valider ou proposer des corrections à apporter au tracé (secteurs du Roi Morvan Communauté et de Quimperlé)

Les agriculteurs du bassin versant de l’Ellé ont été concertés pour l’extension du site Natura 2000.  L’objectif est une meilleure cohérence du tracé. Parcelles coupées en deux parties, zones humides partiellement prises en compte, manque de logique hydrographique pour assurer la bonne gestion des cours d’eau, l’ancien tracé Natura 2000 a vécu. Le comité de pilotage composé d’élus locaux, de professionnels agricoles, de membres d’associations consulte tous azimuts pour revoir le périmètre de la zone. À Priziac, la semaine dernière, les agriculteurs étaient invités à faire part de leurs doléances. Quel impact pour l’agriculteur ? Plus de 200 courriers avaient été adressés aux personnes concernées par cette zone qui couvre 2 103 hectares dont 500 sont classés en secteurs d’intérêt communautaire. Ce sont des habitats à préserver (prairies humides, landes sèches, rivières à renoncule…). Ils abritent 17 espèces à protéger comme la moule perlière ou l’agrion de mercure. Les incidences éventuelles concernent essentiellement les modifications de plan d’épandage (agrandissement, foncier repris…) pour des projets soumis à autorisation ou à enregistrement (ICPE). Si le site ou le plan d’épandage est proche de la zone Natura 2000, une évaluation préliminaire de l’impact du projet doit être réalisée (présentation de l’activité, localisation des espaces concernés…). Si cette évaluation conclut à l’absence d’impact sur la zone Natura 2000, la procédure s’arrête. Dans le cas contraire, un dossier fouillé, avec avis de spécialistes (naturalistes), doit exposer les mesures prises pour supprimer ou réduire les effets dommageables sur les zones à préserver. « L’évaluation des incidences, même si elle constitue une contrainte, n’est pas un frein majeur à l’évolution des exploitations », rassure Anthony Charbonnier, de la Chambre d’agriculture. Il met en garde les agriculteurs qui reprennent des terres. «C’est le problème le plus courant : la reprise de parcelles à côté de la zone Natura 2000 non cultivées…

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