Les dindes du Gaec de Coët Niel, à Guern, ont laissé la place à 6 000 poules pondeuses bio. La rénovation du poulailler revient à 40 €/poule. Au Gaec de Coët Niel, l’installation de Vincent Le Trouher avec sa mère Claudine est synonyme de profonde évolution. Toute l’exploitation passe au bio : les 68 hectares, les 50 laitières et le poulailler de 1 000 m2. Claudine s’occupera des vaches sur un site d’une trentaine d’hectares groupés autour de l’étable. Vincent, ancien salarié au lycée du Gros Chêne à Pontivy (sur la partie œufs biologiques), prendra en charge l’élevage avicole, sur un second site d’exploitation. Les premières pondeuses arrivent en janvier 2019. Le bâtiment est prêt à les accueillir. 40 €/poule d’investissement La surface du poulailler a été divisée en deux parties de même dimension par une cloison pleine. Les 6 000 poules seront réparties en deux lots. « Nous avons choisi un système simple, avec ventilation statique, pondoir central et caillebotis plastiques sur les 2/3 du bâtiment pour récupérer les effluents en dessous », explique le jeune éleveur. Le poulailler sera vidé et nettoyé pendant les vides sanitaires, un par an environ (démontage des caillebotis). La SAU est suffisante pour la totalité des effluents des deux élevages (vaches et volailles). Un magasin a été aménagé pour le stockage des œufs avant le départ. Un parcours de 2,5 hectares, également divisé en deux parties (1,2 km de grillage), est planté d’arbres, avec notamment des fruitiers pour leur pousse rapide. Au total, le projet représente 240 000 € d’investissements, soit 40 €/poule, à comparer avec les 60 à 65 €/poule pour un bâtiment neuf de ce type. Lots de 75 semaines Les 6 000 poulettes de race Bovans Brown (Selco-Hendrix Genetics) resteront entre 75 et 78 semaines en production. « C’est un objectif », précise Vincent…
Un poulailler conventionnel passe en bio