Cette année, la douceur des températures est favorable à la minéralisation comme le montre le vert profond des prairies en ce mois de janvier. Pour autant, la fertilisation azotée de la prairie à la sortie de l’hiver, sous forme organique ou minérale, est nécessaire pour assurer l’alimentation de la plante du démarrage de la végétation jusqu’à sa première exploitation.
Dans le cas des prairies, il n’existe pas de stade physiologique « repère » pour déclencher le premier apport d’azote en sortie d’hiver, rappelle Arvalis Institut du végétal qui invite les agriculteurs à se rendre sur : www.datenprairie.arvalis-infos.fr pour prévoir la date idéale du 1er apport d’azote.
Pour estimer la date de départ en croissance, et donc la date optimale d’apport d’azote, il est recommandé d’utiliser la somme de températures en base 0°C depuis le 1er janvier de l’année (méthode de calcul : température maxi du jour + température mini du jour/2 ; on ne retient que les températures au-dessus de 0 °C). Ce critère présente l’avantage de prendre en compte le contexte climatique de l’année et le lieu de la prairie. Le 1er apport est à prévoir quand la somme de températures atteint 200 °C ou 250 °C pour les zones les plus froides.
Il faut toutefois veiller au respect :
– Des périodes d’interdiction d’épandage précisées dans le programme d’action relatif à la directive Nitrates
– Des conditions de portance des sols pour ne pas dégrader les prairies.