Sébastien Bellec met en lutte en fin d’été des brebis encore en lait, ayant agnelé d’un seul agneau, pour une meilleure prolificité sur son troupeau de 400 mères, espérant ainsi 90 agneaux supplémentaires. Avec jusqu’à présent une mise bas par brebis et par an, mais géré en deux lots, Sébastien Bellec tend à accélérer un peu les agnelages. « J’ai deux périodes de mises bas, du 15 juillet à début septembre et du 15 novembre au 15 décembre. Néanmoins, j’ai aussi un lot d’agnelage du 15 janvier au 15 février, en repassant en fin d’été un bélier sur le lot en reproduction durant le début d’été pour éviter les improductives. Et en parallèle de ce lot, j’y inclus aussi des brebis encore en lait qui ont agnelé d’un agneau simple l’été », expliquait-il lors de la journée régionale ovine, jeudi 22 janvier, son exploitation à Plouray (56) accueillant le groupe d’une cinquantaine d’éleveurs ovins assistant à la 2e édition de ce rendez-vous technique annuel proposé par le GIE Élevages de Bretagne et ses partenaires. Une prolificité de 1,86 agneau/brebis à améliorer Cette nouvelle stratégie devrait lui permettre d’améliorer son taux de prolificité, actuellement de 1,86 agneau/brebis et par an. « Avec un troupeau un peu moins prolifique qu’en race romane pure, j’ai décidé de faire reproduire les brebis plus souvent : cette année, ce taux devrait augmenter car j’ai déjà totalisé 450 mises bas sur le cycle avec 400 brebis », citant les chiffres de son logiciel de gestion de troupeau Softmouv directement de son Smartphone. Il espère ainsi engraisser 90 agneaux supplémentaires. Il ne garde que des agnelles issues d’un croisement Romane x Suffolk. Il dispose également de béliers charollais, pour une « bonne conformation en boucherie ». « Mettre deux béliers de race différente, c’est aussi une sécurité….
Des luttes en fin d’été sur des brebis en lait