Cet hiver, à l’occasion des assemblées locales de CerFrance Côtes d’Armor, les conseillers sont revenus sur le panorama économique des filières. En céréales, la 2e partie de l’année 2018 a montré une baisse des volumes en réserve et une claire remontée des prix. « La récolte mondiale de blé était en baisse de 5 %, à relier notamment à un recul des volumes en France et dans l’ensemble de l’Union européenne et à la sécheresse en Australie », détaille Samuel Legrand, con-seiller de l’agence CerFrance de Paimpol. Globalement, suite à une moindre disponibilité chez les grands exportateurs comme en Russie cet hiver, on constate une baisse des stocks. « Ces baisses devolumes récoltés et des stocks jouent en faveur d’un prix qui restera élevé dans les prochains mois. » Le blé en leader En maïs, même si la récolte mondiale a été dynamique (+ 2,5 %) portée par un bilan très positif en Ukraine (+ 17 %) et aux Etats-Unis, la demande est forte et les stocks diminuent. « Une situation qui a permis au cours du maïs grain de se situer à 176 € / t en décembre 2018, contre 147 € l’année précédente sur la même période. » Enfin, pour conclure plus localement sur les productions végétales, le conseiller a précisé que le blé avait retrouvé sa place de leader en terme de marge brute, malgré des rendements en recul, avec une tendance de l’ordre de 697 € / ha pour 2018. Le colza, lui, reste bien placé à 632 € / ha, alors que le maïs grain et l’orge sont proches et stagnent à moins de 500 € / ha. Un marché du porc en recherche d’équilibre En production porcine, même si Samuel Legrand souligne un indice de consommation moyen qui continue de s’améliorer légèrement à 2,79…
Economie locale sous influences mondiales