Aurélie Geffroy a testé le pâturage hivernal pour la première année. Résultat la production laitière a augmenté et les taux sont meilleurs. Les adhérents du Civam du secteur de Ruffiac et Josselin se sont réunis mardi 5 février sur l’exploitation d’Aurélie Geffroy, associée en Gaec avec son père sur la commune d’Augan. Le choix de cette première journée technique de 2019 sur l’exploitation d’Aurélie Geffroy ne s’est pas fait par hasard puisque cette année les vaches ont eu accès au pâturage tout l’hiver. Ramener de l’azote soluble dans la ration « Habituellement nos vaches retournent au pâturage début mars mais cette année les bonnes conditions nous ont incités à les laisser pâturer tout l’hiver. Certaines journées, ce n’est que deux heures mais cela suffit », explique Aurélie Geffroy, installée en production laitière bio depuis 8 ans. Les 60 Normandes ne restent pas longtemps dans chaque parcelle pour limiter l’impact négatif sur le sol et le surpâturage. Le déprimage des pâtures débutera réellement vers le 20 février. « Cette année ma ration hivernale est composée de 7 kg d’enrubannage, 7 kg de maïs ensilage, 1 kg d’orge. L’herbe pâturée par les vaches quotidiennement ramène de l’azote soluble dans la ration. Nous avons remarqué les effets positifs avec de meilleurs taux et plus de lait produit par vache par rapport aux années précédentes et cela sans apporter de correcteur », constate Aurélie Geffroy. 5 heures de travail gagné chaque jour Si aujourd’hui l’accès aux parcelles d’herbe est simple cela n’a pas toujours été le cas. L’accès au pâturage depuis le siège de l’exploitation était compliqué avec de nombreuses routes à emprunter. Les vaches parcouraient jusqu’à 2,5 km quotidiennement pour aller chercher leur ration d’herbe. « Les laitières ont intégré le bâtiment neuf, situé au cœur de nos 62 ha de pâtures, depuis…
La ration hivernale équilibrée grâce à l’herbe pâturée