Fort de son expérience, Marcel Thébault propose des méthodes alternatives de soins aux plantes, pour limiter ou se passer de solutions chimiques. Il se présente comme un inventeur d’une nouvelle technique de pilotage des cultures, mais sa vision de l’agriculture va encore plus loin. À toutes conséquences, une cause, à laquelle Marcel Thébault, dirigeant d’une société qui commercialise des fortifiants pour les sols et les plantes et des minéraux pour les animaux, trouve une solution. Lors de ses visites de conseils, il questionne l’agriculteur sur ses pratiques, mais aussi sur les antécédents de la parcelle. Pour lui, « la mémoire est inscrite dans les sols, et peut ressortir plusieurs années après, en stressant la plante ». Il s’attache alors à répondre aux COQP (Comment, où, quand et pourquoi), car « on peut arrêter la propagation d’une maladie, mais si on ne sait pas d’où elle vient, elle va revenir ». Pour Marcel Thébault, une maladie sur une culture a pour origine une perturbation passée qu’il faut trouver. Recharger la batterie Fort de son réseau de 13 fermes relais qui conseillent les agriculteurs en France, l’objectif de VitalSel est de se passer complètement des phytosanitaires. « On ne règle pas tout, mais une partie peut se faire sans solutions chimiques », lance t-il. Ses solutions, composées d’algues marines, de 7 sortes d’argile et de sels marins, sont pulvérisées au champ en très faibles quantités, en y ajoutant du vinaigre de cidre, à raison de 1 à 2 litres par hectare. La technique de soins aux plantes passe par une dynamisation, en donnant un mouvement au liquide selon un protocole bien établi, avant pulvérisation au champ. Ainsi, un utilisateur explique s’être débarrassé d’adventices envahissantes dans ses cultures, mais aussi avoir chassé les sangliers de ses champs. Sans savoir comment le procédé fonctionne,…
Marcel Thébault soigne les plantes