Au printemps, toutes les semaines, jusqu’à mi-juillet, la récolte du fourrage requiert du temps de travail. Un phénomène amplifié avec plus de luzerne dans la rotation. Au Gaec du Vieil Argouet, à Le Bodéo (22), deux périodes sont exigeantes en main-d’œuvre : les mises bas, suivies de la mise à la reproduction du troupeau de vaches allaitantes, et la récolte du fourrage. « La proportion plus importante de luzerne dans la ration assure un effet tampon dans la ration et limite l’apport de concentrés. Je ne distribue plus de bicarbonate », précise Stéphane Divouron, un des deux associés. En contrepartie, ce fourrage exige du temps de travail à la récolte : une coupe par mois. Tous les travaux étant réalisés par les exploitants, ils ont acheté en copropriété un double andaineur, permettant de gros débits de chantier. « Je peux ainsi andainer, presser et enrubanner seul 6 ha en un après-midi. » Le tracteur a aussi été équipé d’un GPS, qui permet d’optimiser ces opérations de fauche, ainsi que la fertilisation et les épandages de phytosanitaire. …
Optimiser les opérations de fauche