Une nouvelle maternité pour des porcelets protégés

Lorsque la truie est allongée, sa cage reste au sol (à gauche) mais si elle se lève, le sol s’élève automatiquement à 20 cm (à droite). - Illustration Une nouvelle maternité pour des porcelets protégés
Lorsque la truie est allongée, sa cage reste au sol (à gauche) mais si elle se lève, le sol s’élève automatiquement à 20 cm (à droite).
Pour sa nouvelle maternité de 44 places construite en 2016, Emmanuel Lemercier, éleveur naisseur- engraisseur porcin à Lamballe (22), a privilégié la sécurité pour ses porcelets. Une garantie pour le bien-être des animaux mais aussi des personnes intervenant sur l’élevage.

« Notre maternité était vieillissante et nous sommes passés de 180 à 250 truies. Nous avions donc besoin de plus de place et de bonnes conditions de travail », déclare Emmanuel Lemercier, éleveur de porcs Label Rouge dans les Côtes d’Armor. Avec son associé François Fournier, il a décidé de construire une nouvelle maternité attenante aux anciens bâtiments. « Le principal objectif du nouveau bâtiment était de réduire le nombre de porcelets écrasés », affirme Patrick Briens, de Cultivert Lamballe. Il a conseillé les éleveurs dans la mise en place d’une maternité qui répond à leurs objectifs et a été accompagné par Gilles Corlay, technicien bâtiment Triskalia.

[caption id= »attachment_39032″ align= »aligncenter » width= »720″]Patrick Briens, de Cultivert (à gauche), et Gilles Corlay (à droite), technicien bâtiment porc, ont accompagné Emmanuel Lemercier dans la mise en place de sa nouvelle maternité. Patrick Briens, de Cultivert (à gauche), et Gilles Corlay (à droite), technicien bâtiment porc, ont accompagné Emmanuel Lemercier
dans la mise en place de sa nouvelle maternité.[/caption]

Des cages ascenseurs automatisées

Les éleveurs ont opté pour des cages ascenseurs. La truie est installée sur un sol relevable monté sur vérins pneumatiques. Lorsqu’elle se lève, elle actionne une barre de commande reliée au circuit d’air comprimé pour le relevage. En quelques secondes, le sol sous la truie est automatiquement surélevé de 20 cm et les jeunes porcelets ne peuvent pas se trouver sous leur mère lorsqu’elle se recouche. Grâce à ce système, les éleveurs sont passés de 0,9 porcelet écrasé par portée (avant travaux) à 0,1 porcelet. À l’échelle d’une bande, ceci représente environ 40 porcelets sauvés. « L’effet a été immédiat », affirme Emmanuel Lemercier. « Les cages facilitent aussi notre travail lors des soins. Nous pouvons manuellement relever la cage des truies et ainsi rendre les porcelets accessibles », ajoute-t-il.

[caption id= »attachment_39030″ align= »aligncenter » width= »720″]La barre de commande sur le dos de la truie permet d’actionner les vérins pneumatiques pour la montée automatique de la cage lorsqu’elle se lève. La barre de commande sur le dos de la truie permet d’actionner les vérins pneumatiques pour la montée automatique de la cage lorsqu’elle se lève.[/caption]

Ambiances maîtrisées

Chaque case est dotée d’un nid à porcelets avec ouverture centralisée électrique. La surveillance est donc facilitée. « Nous n’avons pas à entrer dans les cases pour ouvrir les nids, ce qui est mieux au niveau sanitaire, et nous pouvons facilement avoir une vision d’ensemble », ajoute l’éleveur. Les lampes chauffantes étanches VengSystem, préconisées par Patrick Briens, régulent la température des nids en fonction des besoins des porcelets. « Nous avons 2 ambiances bien distinctes : 28°C pour les porcelets sous les nids et 20°C dans la salle. Ainsi, ni les truies ni les éleveurs ne souffrent de la chaleur », explique l’éleveur. Le travail en maternité est plus agréable pour les éleveurs qui n’ont pas à soigner leurs animaux dans un environnement trop chaud.

Contacts Cultivert

  • Landerneau : Pierre Leroy, 06 63 37 20 44.
  • Carhaix et Quimper : Jacques Cosmao, 06 63 33 31 97.
  • Quimperlé et Pontivy : Fabrice Bernard, 06 30 42 13 06.
  • Lamballe : Patrick Briens, 06 63 33 46 72.
  • Guingamp et Mûr-de-Bretagne : Julien Amiry, 06 72 56 59 08.
  • Combourg : Gurvan Talvas, 06 22 44 39 47.


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