Dans un communiqué de presse commun du 15 mars, la FNSEA, les JA, l’Ania (industries agroalimentaires) et Coop de France demandent à l’Administration d’« intensifier » les contrôles et de publier les sanctions prises grâce au dispositif du « name and shame ». En effet, malgré une loi censée « apaiser la guerre des prix », ils « font l’amer constat que la guerre des prix se poursuit entre les enseignes de la grande distribution ». « Les premiers chiffres transmis par les entreprises [suite à la fin des négociations commerciales annuelles] demeurent alarmants », dénoncent-ils.
Les organisations attestent que des « pratiques illégales demeurent en termes de promotions abusives, d’abus de puissance d’achat […], de menaces de déréférencement, renégociations en cours d’année, application abusive de pénalités logistiques… ». Aussi, ils avertissent : « FNSEA et JA, grâce à l’appui de l’Ania et Coop de France, sauront mobiliser leur réseau pour dénoncer les abus et orienter les Dirrecte dans leurs contrôles ».